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L’inspection générale de l’Education est concernée par la suppression des grands corps voulue par Emmanuel Macron !

Depuis longtemps un processus de désengagement de l’Etat est en cours. Processus se caractérisant-entre autres par la disparition de normes nationales et d’organismes de contrôle. Dans le cadre de la réforme de l’Etat porté par Emmanuel Macron, il est annoncé la suppression en 2023 de l’Inspection Générale.

Qu’est-ce que l’Inspection générale?

Le corps des Inspections Générales remonte aux pères de la République qui ont fondé une démocratie reposant sur la multiplication des contre-pouvoirs par des corps intermédiaires.

C’est un corps d’experts capable de signaler les erreurs et les dysfonctionnements et de conseiller les ministres.

Supprimer ce corps d’experts, c’est s’engager dans une nouvelle conception de l’Etat dans laquelle l’autorité du pouvoir exécutif devra s’exercer sans contrôle.

Cela concerne l’ensemble des Inspections Générales de tous les ministères et pas seulement celui de l’Education Nationale.

A quoi sert l’Inspection Générale?

Dans l’Education Nationale, c’est un organe de contrôle et de conseils, il produit des rapports. En 2019,seulement 8% des rapports ont été rendus publiques…

Aujourd’hui, Inamovible, le corps des Inspecteurs Généraux est indépendant. Aujourd’hui, ces derniers sont inamovibles, ils peuvent rester à leur poste autant de temps qu’ils le souhaitent, jusqu’à la retraite. Le mode d’affectation va changer

Selon Caroline Pascal, la cheffe de l’IGESR, « Au 1er janvier 2023 maximum, il n’y aura plus de corps de l’Inspection générale de l’Education, des Sports et de la Recherche (IGESR).  L’Inspection générale de l’Education nationale, qui regroupe depuis le mois de mars 2021 les inspecteurs généraux de l’Education, de la Jeunesse, du Sport et des Bibliothèques, a notamment un rôle d’appui, de conseil et d’évaluation des politiques publiques.

Les 300 inspecteurs généraux sont des inspecteurs territoriaux, des enseignants-chercheurs, des maîtres de conférences ou encore des conservateurs. Ces derniers contrôlent et réalisent des rapports sur des sujets déterminés à l’avance par le ministre de l’Education, comme sur le dédoublement des classes REP de CP et CE1 par exemple.  L’inspection générale existera toujours, ses missions ne sont pas remises en cause, assure Caroline Pascal à Libération.

C’est le statut de corps des inspecteurs qui va être revisité pour devenir un service composé d’emplois fonctionnels à durée déterminée». En clair, le mode d’affectation des inspecteurs généraux va changer. Aujourd’hui, ces derniers sont inamovibles, ils peuvent rester à leur poste autant de temps qu’ils le souhaitent, jusqu’à la retraite. En 2023, ils seront détachés sur des emplois fonctionnels, ce qui veut dire que, au bout d’un certain temps, ils seront reconduits ou l’administration leur demandera d’aller voir ailleurs. »

Forcément, cela pose des questions d’indépendance

Le statut du corps des Inspecteurs va devenir un service composé d’emplois fonctionnels à durée déterminée. Ils dépendront alors du ministre qui les aura nommé et donc ils ne seront plus indépendant ni pour conseiller, ni pour évaluer les politiques ministérielles. A chaque alternance politique le haut personnel administratif sera totalement renouvelé à l’image de ce qui se pratique aux USA.

C’est une conception autoritaire de l’Etat, sans limite autre que la durée du gouvernement et que tout organe un tant soit peu indépendant capable de l’entraver doit être supprimé.

La suppression des corps intermédiaires se traduit dans l’Education Nationale par la suppression du paritarisme et des organes de contrôle comme le CHSCT, l’observatoire de la sécurité des établissements.

L’autorité de l’Exécutif ne doit connaître aucune limite. La réforme de la Haute Fonction Publique d’Etat est voulue par le Président Macron.Ce qui a provoqué de vives réactions de la part du personnel du Quai d’Orsay pour la première fois en grève tout comme les élèves de l’ENA protestant contre le démantèlement de leur école.

Cette réforme c’est pour obtenir plus de mobilité, plus de docilité. Voici ce que déclare B.Toulemonde Inspecteur Général honoraire: « C’est une forte emprise du pouvoir central sur les corps d’inspection« . Et P. Devin SNPI-FSU (syndicat national des personnels d’inspection): « Derrière la volonté de diversification du recrutement qui n’ont pas l’expérience de la fonction publique, ils vont contribuer à développer les conceptions managériales de l’entreprise privée ».

Le mot est lâché l’entreprise privée. C’est exactement le fond de l’expérience de Marseille lancée par Emmanuel Macron et qui donne un éclairage crû de la loi Rilhac : « Dans 50 écoles laboratoires, la liberté de choix des enseignants par le directeur qui les recrute à l’image du privé. Les projets d’apprentissage, les rythmes scolaires, les récréations, la durée des cours, les façons d’enseigner sont à définir avec les élus et les associations »

Et c’est pour cela que la loi Rilhac modifie les attributs de conseil d’école qui décidera dans tous ces domaines et les directrices et directeurs seront chargés d’appliquer les décisions prises par le conseil d’école.

Mais il y a les relations syndicales

« L’Education Nationale n’est pas une somme de start-ups » (SE-UNSA). « Remise en cause du caractère national de l’Ecole Publique, le statut de fonctionnaire d’Etat des enseignants, l’égalité de traitement des personnels dans leur demande de mutation. » (FNEC-FP-FO). « Cette expérimentation est une vitrine alors qu’il y a les sujets brûlants que sont les salaires, le dégel du point d’indice ou encore la feuille de route du nouveau ministre qui ne s’est toujours pas exprimé. » (SNUIpp).

La place des DDEN est celle de la défense de l’Ecole laïque avec des programmes nationaux, des horaires nationaux, le respect du statut des enseignants qui garantit leur indépendance vis à vis de toute ingérence d’où qu’elle vienne. En ce sens commençons par demander l’abrogation de la loi Rilhac.

Henri Rivière

Reçu sur le site du Délégué laïque

Lettre de démission

Monsieur le directeur des services départementaux de l’Éducation nationale du Cher

Suite à un désaccord sur le mode de gouvernance de la Fédération des Délégués départementaux de Éducation nationale, j’ai donné ma démission à l’Union départementale du Cher délégation de Vierzon.

L’article D241-28 du code de l’éducation indiquant que
« Les délégués de chaque circonscription forment une délégation», je souhaiterais savoir plus précisément si cette décision entraîne ipso facto ma radiation des DDEN que vous avez nommés en début d’année scolaire.

Je vous prie, Monsieur le Directeur, d’être assuré de mon meilleur concours au service des élèves des écoles m’ayant été confiées (Massay, rpi Lazenay-Chery-Cerbois)


Monsieur S.,
– ancien directeur à Paris (21 ans),
– ancien chargé de mission auprès de l’IA Paris (1997)
– ancien membre du Conseil d’administration de l’ex-CRDP Paris.

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Réponse de l’Inspection académique

Monsieur S….,

 Vous m’avez interpelé le 16 avril dernier quant à l’existence d’un différend qui vous a conduit à rompre avec la Fédération qui anime le réseau de délégués départementaux de l’Éducation nationale, plus précisément avec l’Union départementale sur le bassin de Vierzon.

 Dans la mesure où je tiens à ce que les délégués départementaux puissent adopter une ligne de conduite cohérente, sur le fondement des articles D241-27 et 241-28 du Code de l’éducation, je vous informe que j’envisage de mettre un terme à votre mandat le 31 août 2022. Sans grief à votre encontre, ma décision est motivée par l’intérêt du service.

Comme vous le soulignez d’ailleurs dans votre courriel, les DDEN forment des délégations que je souhaite unies. Leur rôle d’observateur et d’intercesseur requiert une très grande neutralité ; je ne voudrais pas que les usagers ou les collectivités territoriales puissent être amenées à privilégier le dialogue avec un DDEN plutôt qu’un autre, selon les positions personnelles qu’il aurait pu adopter.

Je vous invite par retour de mail à formuler vos éventuelles observations.  La décision administrative vous sera notifiée à l’issue du prochain conseil départemental de l’Éducation nationale.

Je vous prie de croire, Monsieur Salmon, à l’expression de ma considération distinguée,

Le directeur académique,
Pierre-Alain Chiffre

MARIE B…
Cheffe de Cabinet
Direction des services départementaux de l’éducation nationale du cher

Rue du 95ème de Ligne Cité Condé Bat F, BP 608 18016 Bourges Cedex
T 02 36 08 20 77
www.ac-orleans-tours.fr/dsden18

 

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Monsieur le directeur académique,

Je vous remercie pour votre réponse et comprend très bien votre préoccupation d’unifier l’intervention des DDEN dans les écoles de votre académie.

J’accepte donc sans aucune difficulté votre décision… tout en  me demandant  si  cette exigence ne dépossède pas le DDEN de sa neutralité…

Il me semble intéressant de vous présenter les raisons de ma décision.

Je considère en effet que, pour que son rôle soit clairement reconnu dans la communauté scolaire, le DDEN doit agir au plus près des écoles, en particulier sur la base des comptes rendu des conseils d’école qui rassemblent les débats et les décisions qui rythment la vie scolaire. Les enquêtes nationales (parisiennes) ne vont pas dans ce sens.

Ainsi, la FNDDEN a récemment transmis aux UDDEN une enquête nationale relative aux sanitaires dans les écoles… Comme vous le savez, c’est un point récurrent des conseils d’école, puisque cette délicate question concerne évidemment le bien-être des enfants dans les établissements.

Au plan local, pour l’avoir à plusieurs reprises observé dans mes fonctions de directeur, ce sujet peut devenir très polémique et mettre en difficulté les différents acteurs de l’école :

  • Les enseignants qui ne surveilleraient pas suffisamment les sanitaires (lieux accidentogènes , propices aux agressions de toutes sortes), qui ne laisseraient pas les élèves sortir durant la classe (sécurité) voire qui n’enseigneraient rien du point de vue de l’hygiène intime.
  • La municipalité qui ne mettrait pas complètement en conformité les WC avec les préconisations (intimité des élèves, le papier WC, accès handicapé), les animateurs des activités périscolaires…
  • Les parents qui n’accepteraient pas toujours les contraintes de la vie en collectivité.
  • Certains enfants psychologiquement fragiles qui se « retiennent » à l’école par peur des autres, rendant ainsi possible certaines pathologies.
  • Cette problématique -valable également dans le monde de l’entreprise- a par ailleurs fait l’objet d’un protocole proposé par la FCPE au plan national.

 

J’aurais préféré aider à rechercher des solutions concrètes pour répondre à certaines difficultés rencontrées par les écoles auprès desquelles j’ai eu plaisir d’intervenir : accueil des élèves porteurs d’handicap, conditions d’enseignement de la piscine (infrastructures et transport), financement des classes de découverte, l’aide aux devoirs après la classe etc…

Je vous prie, Monsieur le directeur académique, d’agréer l’expression de ma très haute considération.

Didier S…

Le plus long des chemins commence toujours par un premier pas (Confucius)

Edtorial du n°10  du délégué Laïque

Le Congrès de la Fédération nationale des DDEN à Obernai dans les Vosges s’est tenu. C’est plus qu’un congrès de crise, c’est un constat de fin de régime. La traditionnelle fraternité, ajoutée à la non-moins traditionnelle courtoisie, si en vogue naguère entre DDEN, ont été mises à mort. Par la volonté d’un autocrate, aidé de ses sbires en tout genre.

Depuis des années, la pensée unique, infondée aux pouvoirs de toute nature, ont trouvé la solution : Pour supprimer l’ignorance, on a supprimé le savoir. Eddy Khaldi, qui se comporte en syndic de liquidation (quel triste bilan, après le passé glorieux de la Fédération nationale) lui, c’est : Pour supprimer la contestation interne, il faut liquider la FNDDEN.

C’est une véritable normalisation à la Brejnev qui s’opère, l’autocrate ne supporte plus aucune contestation. « Jupiter rend fou celui qu’il veut perdre ». Un véritable vent de folie a régné dans ce congrès national. On aurait dit le Congrès de Rennes du Parti socialiste. Qu’on est loin de Saint-Exupéry : « Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis. »

Chacun s’interroge, que va-t-il rester de tout cela : un champ de ruines sur lequel Ubu Roi régnera sans partage ? Pour combien de temps ? Et pourquoi faire : relayer la politique gouvernementale en quête de subventions, de reconnaissance, de places ? Tout ceci est bien dérisoire par rapport à la grande mission qu’ont les DDEN en défense de l’École publique et des intérêts des élèves, qui sont nos petits-enfants.

Mais il n’empêche que des choses ont pu être dites, que la lumière commence à se faire petit à petit contre ce naufrage annoncé. Ce n’est plus une opposition qui s’est exprimée, c’est quelque chose de neuf qui est en train de naitre. Une solution positive se dégage des limbes de la destruction programmée.

Chacun décidera ou dans le FNDDEN pour l’instant ou en dehors tout de suite. Mais le chemin est tracé et il s’accomplira tôt ou tard. Comme le disait Antonio Machado : « il n’y a pas de chemin, Le chemin se fait en marchant. Et quand tu regardes en arrière, tu vois le sentier que jamais, tu ne dois à nouveau fouler ».

Quelque chose est né à Obernai, du chaos un nouvel ordre est en train de naitre. Rien ne pourra l’empêcher et ce ne sont pas les cris d’orfraie de ceux qui ont peur de tout perdre, et ce n’est pas vraiment grand-chose, qui changer quoi que ce soit à cette dynamique positive qui apparait.

Nous publions dans ce numéro une déclaration commune d’associations contre les conséquences de la loi « Séparatisme » et son funeste « Contrat d’engagement républicain » qui est un asservissement des associations au profit de la politique gouvernementale. Chacun verra que la FNDDEN n’en fait pas partie, puisqu’elle participe au « Collectif laïc » qui reproche en fait à la loi antilaïque de Macron/Darmanin de ne pas aller assez loin contre les musulmans, baptisés « islamistes » pour la circonstance.

Mais quelque chose est aussi en train de naître dans ce pays, qui n’est pas que de la Résistance (même si heureusement il y a cet aspect indispensable) et qui est porteur d’espoir. De plus en plus les associations, toujours plus nombreuses, veulent agir ensemble pour la défense des idéaux laïques. Il y en d’autres qui seront toujours des has been sur le quai d’une gare où jamais le train ne s’arrêtera pour eux.

Quant à la menace de traîner devant les tribunaux Le Délégué laïque, on nous permettra de rire, cela relève plus du Tartarin de Tarascon que de l’Affaire Dreyfus. Mais c’est révélateur de la conception de monsieur Khaldi, il s’inspire directement de la politique de Macron/Darmanin qui veut faire taire toutes les dissidences et dissoudre les associations qui ne lui plaisent pas. Tel maître, tel valet.

Mais comme disait Galilée devant l’Inquisition : « Et pourtant, elle tourne ».

Paul Feldmann

Bilan du congrès d’Obernai

Le congrès a pu se dérouler en format hybride :

  • 65 Unions présentes

  • On nous a annoncé 29 Unions en distanciel (nous n’avons pas pu vérifier la réalité ; sur l’écran on dénombrait au maximum une quinzaine d’unions)

  • Et des votes par correspondances (première fois et pas dans nos statuts)

Il est à déplorer que les modalités d’organisation du Congrès en mode hybride n’ai pas été satisfaisante pour ceux en présentiel et ceux en distanciel malgré les efforts et la bonne préparation des DDEN volontaires à la tâche. Les conditions d’écoute des délègues en distanciel furent souvent interrompues. Le décompte des votes souvent difficiles, notamment nous n’avons pas eu connaissance, ni des votes par « correspondance », ni des votes des unions en visioconférence. Nous ne savons d’ailleurs pas si les votes de la nouvelle union de Marseille et des unions d’Alsace-Moselle ont été pris en compte lors des votes sur les rapports d’activité de 2019 et 2020 !

Pour la première fois le congrès s’est tenu en mode vase clos : aucune organisation amie n’était présente; aucune organisation syndicale ; l’Education Nationale n’était pas représentée, ni le Ministère, ni le Rectorat, ni la DSDEN ; aucun Elu, et la mairie d’Obernai était représentée par un adjoint mais pas celui aux affaires scolaires.

A l’extérieur du congrès Jean-Paul Mathieu, Guy Brunet et deux collègues de la Vienne ont distribué deux textes que nous avions préparés (textes en annexe) ; ce qui a permis à Eddy Khaldi de dire que pour la première fois on assistait à « une manifestation à l’entrée du congrès ! ».

Deux collègues de Seine-Saint-Denis qui avaient été exclus de leur Union, avaient demandé à pouvoir s’exprimer devant le congrès ; ils ont vu leur demande rejetée.

En ouverture du Congrès le Président nous a rappelé que les questions et critiques sur l’activité de la Fédération étaient possible au cours du Congrès. Mais rien n’a été à la hauteur de cette annonce. Et en dehors de la commission sur la résolution finale, à laquelle nous avons participé, la question de l’Ecole semblait être très éloignée des préoccupations de la direction de la Fédération. Peu respectueux de ceux qui avaient un regard critique sur la gouvernance de la fédération alors que le questionnement porté par nos 8 Unions n’avait rien d’excessif ou de séditieux.

Lors de l’examen du rapport d’activité de la Fédération, ainsi qu’il est prévu dans les statuts, nos Unions ont pu intervenir. Michel Benoist (Les Deux-Sèvres) est intervenu sur nos relations avec les associations de la jeunesse et d’éducation populaire, Pierre Vallat (Vienne) sur le rejet de nos candidatures au Conseil fédéral, Brigitte Berthet (Rhône) sur la capacité de la Fédération à retrouver son attractivité, Patrick Ancillon (Isère) sur la gouvernance de la Fédération. (voir ces interventions en annexe)

Lors de cette séance sur le rapport d’activité de la Fédération, le Conseil Fédéral, par la voie de conseillers fédéraux, des « membres d’honneur » ou d’unions acquises au Président, a présenté des textes à charge contre les représentants de nos Unions, contre Jean-Paul Mathieu et Guy Brunet, contre le « délégué laïque » ; en ne répondant pas à nos interrogations, mais en faisant volontairement l’amalgame entre Libre pensée, délégué laïque et nous.

On a assisté à des attaques personnelles, que tous les délégués ont pu entendre, qui n’avaient rien à voir avec la thématique de travail sur le rapport d’activité, ce que personne au Conseil Fédéral n’a signalé, ni interrompu, alors même que des coupures de prises de paroles l’ont été en séance pour moins que ça. Des attaques ciblées contre Jacques Remer de Paris, Brigitte Berthet et Jean-Paul Mathieu du Rhône et Patrick Ancillon de l’Isère : Groupuscule hétéroclite, 8 délégués qui ne parlaient qu’en leur nom, meneur, ambitieuse, … et calomnies inadmissibles à l’encontre de JP Mathieu et Brigitte Berthet.

Nous avons rappelé que, ce qu’il appelait un groupuscule, représentait plus de 1 300 DDEN sur les 8 000 de la Fédération et que nous étions tous mandatés par nos Unions. Depuis 2017 nous assistons à une hémorragie des délégués départementaux et des adhérents et le renouvellement quadriennal de 2021 semble avoir aggravé ce phénomène. En effet nous étions 17 000 adhérents en 2017 et sommes aujourd’hui 8 000 adhérents, soit la moitié moins en 5 ans.

A une question d’une déléguée d’une autre Union sur la justification du rejet de nos candidatures par le Conseil fédéral, le Président a répondu qu’il n’avait pas à se justifier !

En réponse à une partie de l’intervention de Patrick Ancillon qui donnait connaissance du Procès-verbal officiel des résultats de l’élection de la Présidente des Bouches-du-Rhône, le représentant de l’Union nouvellement créée des Bouches-du-Rhône, Monsieur Mimran, a dans son intervention, afin de justifier ces résultats, évoqué « des complicités administratives internes ! »  ayant permis le résultat des élections tel que nous le connaissons aujourd’hui et n’étant pas le reflet de la réalité de terrain.

Nous avons voté contre :

L’ordre du jour en ouverture,

Le rapport d’activité,

Les deux exercices financiers de 2019, 2020 et le projet de budget 2021.

Nous nous sommes abstenus sur le quitus au trésorier.

A noter qu’à plusieurs reprises lors des votes, des Unions se sont abstenues voire ont voté contre.

Compte tenu des propos de dénigrements que leurs membres ont pu entendre à leur égard l’après-midi : J Remer, P Ancillon, B Berthet, les 8 Unions n’ont pas assisté à la soirée festive du samedi soir

Commission d’élaboration de la résolution générale et de la motion : nous avons pu y participer (les représentants des UNIONS de Belfort, Isère, Deux sèvres, Vienne et du Rhône) .Nous avons pu faire modifier certaines mentions du texte original qui nous était proposé aussi bien afin de fluidifier la forme et s’attacher à clarifier certains enjeux en les priorisant, afin que le message puisse être audible de l’extérieur de notre Fédération par tous nos partenaires. En participant aux débats sur la résolution générale, nous avons pu témoigner de notre attachement aux idéaux de l’école publique laïque et aux valeurs Républicaines afin que le texte définitif prennent en compte certains rajouts et modifications en total respect des uns et des autres au cours des débats.

Nous sommes restés matin du dimanche matin en ayant bien émargée les trois jours. Certains d’entre nous sont partis à 10h et n’ont donc pas voté la résolution, même s’ils avaient contribuée à sa reformulation, ce qui est l’essentiel.

Des DDEN

Intervention de Patrick Ancillon sur la gouvernance de la Fédération

Je commencerai mon intervention en rappelant que les 8 unions traitées de groupuscule représentent plus de 1 300 DDEN (1)

)) sur les 8 000 de la Fédération et que nous sommes mandatés par nos Unions.

Notre volonté de renforcer notre Fédération passe par le respect des statuts et du règlement intérieur. Mais beaucoup d’entre nous ont l’impression que le Président privilégie et engendre le conflit et qu’il ne préside qu’au travers d’affrontements successifs.

Plutôt que le débat, la médiation, il choisit l’exclusion de tous ceux, qui à un moment donné, ont proposé une autre vision, qui n’adhèrent pas totalement à son projet ou s’y sont opposés, qui ont pris des initiatives sans sa « permission ». S’exprime ainsi une volonté d’étouffer toute proposition contraire à sa vision.

Les Unions doivent adhérer à toutes les décisions du Conseil Fédéral. Désirant les « contrôler » notre Président n’hésite pas à intervenir de manière autoritaire dans la vie des Unions. Depuis son arrivée nous pouvons comptabiliser au sein du Conseil Fédéral les retraits, « démissions » ou exclusions, sans parler des démissions ou exclusions de Présidents d’Union. Lettres recommandées, mises en cause personnelle de certains, à différentes réunions.

Le Conseil Fédéral se réduit à une chambre d’enregistrement. Comment croire aux bonnes paroles « allons de l’avant… » quand on décourage ou qu’on rejette la participation de certains à la vie de la Fédération ?

L’UD des Bouches du Rhône. Depuis l’exclusion de l’Union par la majorité du Conseil Fédéral, le renouvellement quadriennal des DDEN a eu lieu ; l’Union des Bouches-du- Rhône a présenté plus de candidats que la nouvelle Union créée par Le Président de la Fédération. Les résultats du renouvellement des DDEN dans les Bouches-du-Rhône sont indiscutablement un échec pour la Fédération.

En effet l’ancienne Union des DDEN du 13, qui est actuellement en contentieux avec la Fédération, se trouve légitimée par le vote des DDEN et les chiffres sont sans appel :

  • Sur 31 délégations installées dans le département, 23 sont présidées par un adhérent de l’UD DEN13 (dont 10 circonscriptions marseillaises sur 13) ;

  • L’Union 13 enregistre même davantage de DDEN, et davantage de présidences de délégations,

  • La Présidence et la Vice-Présidence des DDEN du département, sont élus par 23 Présidents de Délégation sur 29 votants.

La politique Fédérale, ainsi désavouée n’a eu comme résultats que la perte de légitimité de la Fédération, sans parler du coût financier de l’opération et du risque d’éclatement de notre association.

Sans parler des Alpes de Haute-Provence et de la Haute-Corse qui n’auraient pas payé leurs cotisations à la Fédération… Il est raisonnablement envisageable de penser qu’après ces Unions, d’autres pourraient se voir réserver le même sort.

Aujourd’hui on nous accuse de vouloir saborder la Fédération, mais :

Qui met en difficulté notre représentativité ?

Qui pousse les DDEN à l’extérieur de la Fédération ?

Une leçon que certains devraient retenir pour la suite.

Je terminerai en précisant que nos Unions sont en réflexion sur l’avenir de notre Fédération

__________

(1) ((Congrès Obernai 2021 8 Unions : Ile et Vilaine ( 35), 38( Isère), Maine et Loire ( 49), Rhône( 69), Paris ( 75), Deux Sèvres( 79), Vienne( 86), Territoire de Belfort ( 90)

Les candidatures au Conseil fédéral

Pour la première fois de mémoire de DDEN en activité depuis des décennies, des candidatures au renouvellement du Conseil Fédéral, déposées conformément aux statuts qui régissent notre association, ont été rejetées au seul motif qu’elles émanent d’Unions ayant osé s’interroger en juillet dernier en toute transparence sur les modalités d’organisation du présent Congrès.

C’est un grave précédent.

Pour les Unions co-rédactrices de cette intervention, une ligne rouge a été franchie.

Qu’en pensent les autres Congressistes ?

Les délégués des UNIONS 35, 38, 49, 69, 75, 79, 86, 90 , appellent les délégués de ce Congrès à voter pour les candidatures parfaitement valides de :

Patrick ANCILLON

Michel BENOIST

Brigitte BERTHET

Guy BRUNET

Jacques MANCEAU

Texte Congrès

Depuis 2017 nous assistons à une hémorragie des délégués départementaux, et des adhérents, et le renouvellement quadriennal de 2021 semble aggraver ce phénomène.

En effet nous étions en 2017 : 17 000 adhérents

Nous sommes aujourd’hui 8 000 adhérents soit la moitié en moins en 5 ans.

Au-delà du fonctionnement de notre association et de son Congrès annuel où nous devons faire vivre notre institution sur un plan administratif, il n y a aucun sujet sur la prospective de la Fédération.


En effet :

  • Quelles sont les actions lancées par la Fédération afin de rendre attractive notre association ?

  • Comment fidéliser les adhérents par le sens de nos actions ?

  • Comment faire entendre la voix des Délégués des Unions qui sont au quotidien sur le terrain ?

Intervention au Congrès

Les associations de la jeunesse et d’éducation populaire interviennent collégialement sur bon nombre de dossiers ayant trait à cette jeunesse et à son éducation.

Les positions de chacun particulièrement en ce qui concerne la laïcité peuvent certes diverger légèrement mais c’est ce que l’on nomme la liberté d’expression.

Pour autant cela n’empêche en rien des actions collectives sur les principes essentiels, ou du moins cela ne devrait pas être.

Or, la position du Président actuel complique les collaborations, et nous éloigne de nos grands partenaires naturels tels que : la FCPE, la Ligue de l’enseignement et l’OCCE, etc…

En conséquence lors du dernier communiqué du CNAL sur « Les états généraux de la laïcité », la Fédération des DDEN est absente des signataires.

Dans ces conditions, comment faire rayonner l’Ecole de la République, qui accueille en son sein nombre de militants de ces organisations, militants avec lesquels nous partageons l’essentiel  à savoir :

  • L’intérêt des enfants

  • La laïcité à l’école

Point de vue

Lors du congrès d’Obernai j’ai malheureusement constaté que la direction de la Fédération (nationale) ne voulait pas entendre la demande de huit unions départementales pour une autre gouvernance de la fédération. J’ai pu voir que plutôt que le dialogue, la direction fédérale préférait les mensonges, les attaques personnelles, voire la diffamation en direction des responsables de ces 8 unions.  J’ai constaté les menaces, les exclusions de « ceux qui ne rentraient pas dans le rang ».

La politique actuelle de la fédération conduit à une impasse et à son affaiblissement. Perte de crédibilité, isolement, fracture interne, autoritarisme, …  Rejet de l’autre, non-respect de la différence, bref à l’opposé de ce que nous disons aux élèves dans les écoles. Devant l’impossibilité de faire évoluer les choses, l’école et les enfants n’étant plus au cœur des préoccupations de la direction nationale, j’ai préféré démissionner de mes missions de DDEN et donc de la présidence de l’Union de l’Isère.

Je suis prêt à reprendre cette mission, soit dans le cadre d’une autre Fédération de DDEN, soit dans la Fédération actuelle si une autre gouvernance était mise en place, au service de l’Ecole, des enfants et des unions départementales, sans exclusion de ceux qui ne pensent pas comme le veut le Président.

Patrick Ancillon, ancien DDEN, ancien Président de l’Union de l’Isère

Proposition/Réflexion suite au Congrès d’Obernai, pour une démarche constructive vers un collectif national d’associations et d’Unions de DDEN.

Proposition de l’Union de la Vienne

Rappel :

Après le congrès de 2017, un représentant de notre Union, Conseiller Fédéral, a été élu Secrétaire Général. A travers lui, nous avons découvert un fonctionnement fédéral basé sur la confrontation et le rapport de force.

Au fur et à mesure nous avons mesuré la difficulté de faire juste entendre des divergences voire-même simplement des nuances. L’échange et le travail collectif, démocratique que nous souhaitons n’est pas là ! Nos questions envoyées par écrit, n’ont jamais obtenu de réponses alors que nous proposions un débat.

Est arrivé, après une année où, sous prétexte de la Covid, l’Assemblée Générale (appelée congrès) a été annulée (et non reportée en fait !), le congrès 2021 à Obernai.

Le choix du lieu, l’excentration, la limitation du nombre de participants, le refus de répondre aux différentes questions posées à un Conseil Fédéral sourd à toutes nos sollicitations au point de ne pas accuser réception d’une lettre, nous ont amenés à choisir d’être présents à Obernai.

Dans la Vienne :

  • le CA a donné mission à son président de le représenter à la fois dans le groupe des Unions qui questionnent et au congrès.

  • lors de l’AG du 25/09/2021, par la lecture d’un texte qui leur a été ensuite adressé, la situation a été présentée à l’ensemble des DDEN. Ils ont manifesté leur désir d’être tenus informés de l’évolution de la situation et donc de nos propositions.

  • le CA a acté et soutenu le projet de présence de 3 administrateurs auprès du Président à Obernai pour informer, entrer en contact avec les autres unions puis lui faire retour.

Nous devons préciser quelle a été notre réflexion cette dernière année :

A la lecture les textes, il apparait une incohérence :

  • Le code de l’éducation ne donne pas de cadre clair d’organisation ni aucun moyen aux DDEN pour exercer leur mission, laissant ainsi libre cours à l’interprétation.

  • La délégation constituée de tous les DDEN n’est pas une structure loi 1901 qui autorise une gestion et ne peut aller au-delà du département. C’est le niveau administratif

  • La Fédération (loi 1901) est née pour représenter les DDEN adhérents. C’est le niveau associatif.

Habituellement des associations naissent avec un projet souvent de proximité puis l’élargissent et créent des associations interdépartementales, régionales ou nationales ou des fédérations, ces structures prennent appui sur les structures d’origine. Pour les DDEN, les Unions sont nées de la Fédération comme des soutiens nécessaires à son existence. Ce ne sont pas des équipes qui se sont fédérées dans un lien horizontal. Ce qui peut répondre à nos questionnements sur un fonctionnement pyramidal.

Avant le congrès, nous avons reçu la circulaire 55-2021, préparant ainsi un conflit :

A trois jours d’un Congrès, reporté depuis un an et demi et qui va se dérouler en présence restreinte (un seul délégué par union), dans un contexte de pandémie, après un renouvellement quadriennal où le nombre de DDEN a chuté de manière spectaculaire sur l’ensemble du territoire et par conséquent le nombre d’adhérents (contrairement à la Vienne) les Conseillers Fédéraux choisissent de lancer une procédure judiciaire, donc coûteuse, NON pour défendre l’école publique laïque et les enfants mais pour défendre leur réputation ou plus exactement la réputation de leur président contre une publication : « le délégué laïque » qui émanerait de quelques DDEN contestataires adhérents par ailleurs à La Libre Pensée. Qui connaitrait l’existence de cette publication si le président lui-même n’en faisait pas publicité dans ses propres communications ? A quoi joue-t-il ? A quoi cela lui sert-il ?

A Obernai :

Le vendredi matin, tous les représentants présents, des huit unions, qu’ils soient participants directs au Congrès ou accompagnateurs, ont défini une position commune :

  • organiser la prise de parole entre les délégués participant au congrès pour utiliser au mieux le temps qui pourra leur être accordé.

  • écrire ensemble les interventions qui seront lues en séance.

  • retirer tout vocabulaire qui pourrait apparaitre violent et ainsi éviter de donner des raisons de nous mettre en cause.

  • tenir sa place toute sa place, rien que sa place, éviter l’affrontement mais ne pas accepter d’être bâillonné.

  • se soutenir pour que, malgré la violence des propos que tous ont déjà pu expérimenter, chacun reste dans une prise de parole claire et sans excès de langage.

Cette position a été tenue malgré les mises en cause scandaleuses essentiellement sur la forme. Comment peut-on parler de médiation, de bienveillance, de démocratie quand on interdit à l’autre d’exister et qu’on emploie à son égard un vocabulaire outrancier, violent, injurieux ?

Pour les accompagnateurs, ils se sont chargés d’informer, en distribuant des documents aux congressistes à leur arrivée. Afin de ne pas être accusés de perturber les travaux, il a été décidé que les accompagnateurs de rentreraient pas sur le site, ce qui fut le cas. Néanmoins, cette action a été vilipendée à la tribune.

Malgré cette attitude apaisée de notre part, certains conseillers fédéraux sont venus « poser des questions » qui en fait ont été des affirmations contre nous, refusant de nous écouter et nous certifiant que nous étions des comparses du « délégué laïque ».

D’autres, arrivant en voiture, ont foncé sur nous avec la ferme intention de ne pas s’arrêter. Par sécurité, nous nous sommes retirés au dernier moment.

Enfin un nouveau DDEN de l’Orne, photographe ami du président, selon ses dires, est venu nous prendre en photo devant l’entrée. Nous lui avons indiqué notre ferme opposition à la publication de ces photos prises sans notre accord (droit à l’image).

Heureusement le grand nombre a reçu nos documents et l’échange a eu lieu avec certains.

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A l’ouverture du congrès, les accompagnateurs qui ne pouvaient aller au-delà, se sont retrouvés pour réfléchir et travailler sur l’avenir de ce groupe.

Déjà, des statuts pour une « nouvelle fédération » avaient été proposés par le président de l’Isère. Ce document nous a servi de base de réflexion.

Nous avons d’abord lu et modifié cette proposition de statuts et au fur et à mesure il nous est apparu évidement que nous abordions les choses dans le mauvais sens : nous étions en train d’envisager une fédération bis en opposition puisque partant de l’existant, or il nous semble qu’une démarche « contre » est viciée de fait puisque réactive et non productive, nous devons nous engager sur un projet que nous allons créer à partir de notre conception de la fonction de DDEN et de notre conception du travail collectif dans un cadre démocratique. Créer POUR et non CONTRE.

Nous avons d’abord porté notre regard sur ce que nous connaissons et qui ne nous convient pas avant d’envisager l’avenir :

  • la fédération existe, nous y adhérons. En sortir minoritaire est-ce une bonne chose ?

  • laisser la main à ceux qui nous refusent la parole, est-ce efficient ? les présidents passent et la fédération reste et elle nous appartient autant qu’à ceux qui sont actuellement en responsabilité.

  • la fédération a été constituée pour représenter tous les DDEN, puis les Unions sont nées pour faire vivre la fédération, ce qui est inverse à ce qui se fait habituellement où des associations, dont le but est proche, se fédèrent pour être mieux entendues.

  • en réalité, aujourd’hui nombre de DDEN n’adhérent pas à la fédération, ils sont seuls.

Partant de notre besoin de nous retrouver pour des échanges d’analyses, de pratiques afin d’être porteur de propositions pour l’école, nous proposons la création d’un Collectif National d’associations et/ou d’Unions ainsi que des DDEN esseulés dans leur territoire avec pour buts :

  • Défendre l’école de la République publique, laïque

  • Créer du lien entre les Associations et Unions au service de l’école et des enfants

  • Soutenir les DDEN, où qu’ils soient, dans leur fonction en l’enrichissant par le partage de nos réflexions.

  • Proposer des actions (échanges entre départements, réflexion sur une préoccupation partagée, etc…)

Pour la rédaction des statuts de ce Collectif, nous proposons de partir, non des statuts de la fédération, mais des statuts type proposés par Légifrance en prenant conseil auprès d’un juriste.

Il s’agirait d’un collectif d’unions, (même si nous pouvons accepter des adhésions individuelles pour ceux qui sont dans des départements où ils se trouvent seuls), donc l’adhésion serait une adhésion d’unions. L’adhésion pourrait être fixée par paliers selon nombre d’adhérents à l’union.

L’organisation serait horizontale avec une présidence tournante, évitant ainsi la prise de pouvoir d’individus. La communication par téléphone, mail et visioconférence serait privilégiée pour des questions financières même s’il faut envisager des rencontres qui renforcent les liens, rencontres qui dans la proximité n’exclut évidemment pas les DDEN hors CA.

Doit-on choisir entre fédération et association d’unions ?

A notre sens non. Nous ne sommes pas sur le même « créneau ». Pour nous, rester adhérent de la fédération permet de garder le lien avec les autres, d’être là lorsque d’autres prendront conscience du système d’emprise qui est à l’œuvre et pour chacun il faut du temps. Nous tous avons décrypté le fonctionnement actuel chacun à notre rythme, en fonction de nos expériences, de nos engagements du moment, de l’organisation de notre union… A Obernai, nous avons manifesté nos inquiétudes sans agressivité, nous avons échangé autant que possible. Laissons maintenant le temps faire son œuvre. Rester, pour l’instant, dans la Fédération nous apparait nécessaire, en veillant à refuser le conflit qui ne fait qu’alimenter le délire paranoïaque et la création d’affrontements, la volonté d’en découdre. Cela n’est plus notre souci. Nous souhaitons rester attentifs, vigilants. Nous reprendrons parole de manière apaisée, par écrit autant que de besoin lorsqu’un article du « délégué » affirmera une ineptie et cela sans attendre la moindre réponse. Juste rappeler que nous ne démissionnons pas. Nous sommes là mais nous mettrons notre énergie dans un projet positif en créant un collectif d’unions qui se veut un lieu de démocratie et de construction.

Il nous semble utile de rester adhérent de la fédération en restant en retrait et de nous investir dans un travail commun au sein de ce collectif des unions. Mais comme l’adhésion est individuelle, chaque DDEN choisira, bien entendu, de rester ou non adhérent à la fédération.

Texte qui peut servir de point de départ à une construction commune.

Le 16 décembre 2021

Pour l’Union de la Vienne

MJ. COURTOIS avec la collaboration du CA