Le plus long des chemins commence toujours par un premier pas (Confucius)

Edtorial du n°10  du délégué Laïque

Le Congrès de la Fédération nationale des DDEN à Obernai dans les Vosges s’est tenu. C’est plus qu’un congrès de crise, c’est un constat de fin de régime. La traditionnelle fraternité, ajoutée à la non-moins traditionnelle courtoisie, si en vogue naguère entre DDEN, ont été mises à mort. Par la volonté d’un autocrate, aidé de ses sbires en tout genre.

Depuis des années, la pensée unique, infondée aux pouvoirs de toute nature, ont trouvé la solution : Pour supprimer l’ignorance, on a supprimé le savoir. Eddy Khaldi, qui se comporte en syndic de liquidation (quel triste bilan, après le passé glorieux de la Fédération nationale) lui, c’est : Pour supprimer la contestation interne, il faut liquider la FNDDEN.

C’est une véritable normalisation à la Brejnev qui s’opère, l’autocrate ne supporte plus aucune contestation. « Jupiter rend fou celui qu’il veut perdre ». Un véritable vent de folie a régné dans ce congrès national. On aurait dit le Congrès de Rennes du Parti socialiste. Qu’on est loin de Saint-Exupéry : « Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis. »

Chacun s’interroge, que va-t-il rester de tout cela : un champ de ruines sur lequel Ubu Roi régnera sans partage ? Pour combien de temps ? Et pourquoi faire : relayer la politique gouvernementale en quête de subventions, de reconnaissance, de places ? Tout ceci est bien dérisoire par rapport à la grande mission qu’ont les DDEN en défense de l’École publique et des intérêts des élèves, qui sont nos petits-enfants.

Mais il n’empêche que des choses ont pu être dites, que la lumière commence à se faire petit à petit contre ce naufrage annoncé. Ce n’est plus une opposition qui s’est exprimée, c’est quelque chose de neuf qui est en train de naitre. Une solution positive se dégage des limbes de la destruction programmée.

Chacun décidera ou dans le FNDDEN pour l’instant ou en dehors tout de suite. Mais le chemin est tracé et il s’accomplira tôt ou tard. Comme le disait Antonio Machado : « il n’y a pas de chemin, Le chemin se fait en marchant. Et quand tu regardes en arrière, tu vois le sentier que jamais, tu ne dois à nouveau fouler ».

Quelque chose est né à Obernai, du chaos un nouvel ordre est en train de naitre. Rien ne pourra l’empêcher et ce ne sont pas les cris d’orfraie de ceux qui ont peur de tout perdre, et ce n’est pas vraiment grand-chose, qui changer quoi que ce soit à cette dynamique positive qui apparait.

Nous publions dans ce numéro une déclaration commune d’associations contre les conséquences de la loi « Séparatisme » et son funeste « Contrat d’engagement républicain » qui est un asservissement des associations au profit de la politique gouvernementale. Chacun verra que la FNDDEN n’en fait pas partie, puisqu’elle participe au « Collectif laïc » qui reproche en fait à la loi antilaïque de Macron/Darmanin de ne pas aller assez loin contre les musulmans, baptisés « islamistes » pour la circonstance.

Mais quelque chose est aussi en train de naître dans ce pays, qui n’est pas que de la Résistance (même si heureusement il y a cet aspect indispensable) et qui est porteur d’espoir. De plus en plus les associations, toujours plus nombreuses, veulent agir ensemble pour la défense des idéaux laïques. Il y en d’autres qui seront toujours des has been sur le quai d’une gare où jamais le train ne s’arrêtera pour eux.

Quant à la menace de traîner devant les tribunaux Le Délégué laïque, on nous permettra de rire, cela relève plus du Tartarin de Tarascon que de l’Affaire Dreyfus. Mais c’est révélateur de la conception de monsieur Khaldi, il s’inspire directement de la politique de Macron/Darmanin qui veut faire taire toutes les dissidences et dissoudre les associations qui ne lui plaisent pas. Tel maître, tel valet.

Mais comme disait Galilée devant l’Inquisition : « Et pourtant, elle tourne ».

Paul Feldmann

Bilan du congrès d’Obernai

Le congrès a pu se dérouler en format hybride :

  • 65 Unions présentes

  • On nous a annoncé 29 Unions en distanciel (nous n’avons pas pu vérifier la réalité ; sur l’écran on dénombrait au maximum une quinzaine d’unions)

  • Et des votes par correspondances (première fois et pas dans nos statuts)

Il est à déplorer que les modalités d’organisation du Congrès en mode hybride n’ai pas été satisfaisante pour ceux en présentiel et ceux en distanciel malgré les efforts et la bonne préparation des DDEN volontaires à la tâche. Les conditions d’écoute des délègues en distanciel furent souvent interrompues. Le décompte des votes souvent difficiles, notamment nous n’avons pas eu connaissance, ni des votes par « correspondance », ni des votes des unions en visioconférence. Nous ne savons d’ailleurs pas si les votes de la nouvelle union de Marseille et des unions d’Alsace-Moselle ont été pris en compte lors des votes sur les rapports d’activité de 2019 et 2020 !

Pour la première fois le congrès s’est tenu en mode vase clos : aucune organisation amie n’était présente; aucune organisation syndicale ; l’Education Nationale n’était pas représentée, ni le Ministère, ni le Rectorat, ni la DSDEN ; aucun Elu, et la mairie d’Obernai était représentée par un adjoint mais pas celui aux affaires scolaires.

A l’extérieur du congrès Jean-Paul Mathieu, Guy Brunet et deux collègues de la Vienne ont distribué deux textes que nous avions préparés (textes en annexe) ; ce qui a permis à Eddy Khaldi de dire que pour la première fois on assistait à « une manifestation à l’entrée du congrès ! ».

Deux collègues de Seine-Saint-Denis qui avaient été exclus de leur Union, avaient demandé à pouvoir s’exprimer devant le congrès ; ils ont vu leur demande rejetée.

En ouverture du Congrès le Président nous a rappelé que les questions et critiques sur l’activité de la Fédération étaient possible au cours du Congrès. Mais rien n’a été à la hauteur de cette annonce. Et en dehors de la commission sur la résolution finale, à laquelle nous avons participé, la question de l’Ecole semblait être très éloignée des préoccupations de la direction de la Fédération. Peu respectueux de ceux qui avaient un regard critique sur la gouvernance de la fédération alors que le questionnement porté par nos 8 Unions n’avait rien d’excessif ou de séditieux.

Lors de l’examen du rapport d’activité de la Fédération, ainsi qu’il est prévu dans les statuts, nos Unions ont pu intervenir. Michel Benoist (Les Deux-Sèvres) est intervenu sur nos relations avec les associations de la jeunesse et d’éducation populaire, Pierre Vallat (Vienne) sur le rejet de nos candidatures au Conseil fédéral, Brigitte Berthet (Rhône) sur la capacité de la Fédération à retrouver son attractivité, Patrick Ancillon (Isère) sur la gouvernance de la Fédération. (voir ces interventions en annexe)

Lors de cette séance sur le rapport d’activité de la Fédération, le Conseil Fédéral, par la voie de conseillers fédéraux, des « membres d’honneur » ou d’unions acquises au Président, a présenté des textes à charge contre les représentants de nos Unions, contre Jean-Paul Mathieu et Guy Brunet, contre le « délégué laïque » ; en ne répondant pas à nos interrogations, mais en faisant volontairement l’amalgame entre Libre pensée, délégué laïque et nous.

On a assisté à des attaques personnelles, que tous les délégués ont pu entendre, qui n’avaient rien à voir avec la thématique de travail sur le rapport d’activité, ce que personne au Conseil Fédéral n’a signalé, ni interrompu, alors même que des coupures de prises de paroles l’ont été en séance pour moins que ça. Des attaques ciblées contre Jacques Remer de Paris, Brigitte Berthet et Jean-Paul Mathieu du Rhône et Patrick Ancillon de l’Isère : Groupuscule hétéroclite, 8 délégués qui ne parlaient qu’en leur nom, meneur, ambitieuse, … et calomnies inadmissibles à l’encontre de JP Mathieu et Brigitte Berthet.

Nous avons rappelé que, ce qu’il appelait un groupuscule, représentait plus de 1 300 DDEN sur les 8 000 de la Fédération et que nous étions tous mandatés par nos Unions. Depuis 2017 nous assistons à une hémorragie des délégués départementaux et des adhérents et le renouvellement quadriennal de 2021 semble avoir aggravé ce phénomène. En effet nous étions 17 000 adhérents en 2017 et sommes aujourd’hui 8 000 adhérents, soit la moitié moins en 5 ans.

A une question d’une déléguée d’une autre Union sur la justification du rejet de nos candidatures par le Conseil fédéral, le Président a répondu qu’il n’avait pas à se justifier !

En réponse à une partie de l’intervention de Patrick Ancillon qui donnait connaissance du Procès-verbal officiel des résultats de l’élection de la Présidente des Bouches-du-Rhône, le représentant de l’Union nouvellement créée des Bouches-du-Rhône, Monsieur Mimran, a dans son intervention, afin de justifier ces résultats, évoqué « des complicités administratives internes ! »  ayant permis le résultat des élections tel que nous le connaissons aujourd’hui et n’étant pas le reflet de la réalité de terrain.

Nous avons voté contre :

L’ordre du jour en ouverture,

Le rapport d’activité,

Les deux exercices financiers de 2019, 2020 et le projet de budget 2021.

Nous nous sommes abstenus sur le quitus au trésorier.

A noter qu’à plusieurs reprises lors des votes, des Unions se sont abstenues voire ont voté contre.

Compte tenu des propos de dénigrements que leurs membres ont pu entendre à leur égard l’après-midi : J Remer, P Ancillon, B Berthet, les 8 Unions n’ont pas assisté à la soirée festive du samedi soir

Commission d’élaboration de la résolution générale et de la motion : nous avons pu y participer (les représentants des UNIONS de Belfort, Isère, Deux sèvres, Vienne et du Rhône) .Nous avons pu faire modifier certaines mentions du texte original qui nous était proposé aussi bien afin de fluidifier la forme et s’attacher à clarifier certains enjeux en les priorisant, afin que le message puisse être audible de l’extérieur de notre Fédération par tous nos partenaires. En participant aux débats sur la résolution générale, nous avons pu témoigner de notre attachement aux idéaux de l’école publique laïque et aux valeurs Républicaines afin que le texte définitif prennent en compte certains rajouts et modifications en total respect des uns et des autres au cours des débats.

Nous sommes restés matin du dimanche matin en ayant bien émargée les trois jours. Certains d’entre nous sont partis à 10h et n’ont donc pas voté la résolution, même s’ils avaient contribuée à sa reformulation, ce qui est l’essentiel.

Des DDEN

Intervention de Patrick Ancillon sur la gouvernance de la Fédération

Je commencerai mon intervention en rappelant que les 8 unions traitées de groupuscule représentent plus de 1 300 DDEN (1)

)) sur les 8 000 de la Fédération et que nous sommes mandatés par nos Unions.

Notre volonté de renforcer notre Fédération passe par le respect des statuts et du règlement intérieur. Mais beaucoup d’entre nous ont l’impression que le Président privilégie et engendre le conflit et qu’il ne préside qu’au travers d’affrontements successifs.

Plutôt que le débat, la médiation, il choisit l’exclusion de tous ceux, qui à un moment donné, ont proposé une autre vision, qui n’adhèrent pas totalement à son projet ou s’y sont opposés, qui ont pris des initiatives sans sa « permission ». S’exprime ainsi une volonté d’étouffer toute proposition contraire à sa vision.

Les Unions doivent adhérer à toutes les décisions du Conseil Fédéral. Désirant les « contrôler » notre Président n’hésite pas à intervenir de manière autoritaire dans la vie des Unions. Depuis son arrivée nous pouvons comptabiliser au sein du Conseil Fédéral les retraits, « démissions » ou exclusions, sans parler des démissions ou exclusions de Présidents d’Union. Lettres recommandées, mises en cause personnelle de certains, à différentes réunions.

Le Conseil Fédéral se réduit à une chambre d’enregistrement. Comment croire aux bonnes paroles « allons de l’avant… » quand on décourage ou qu’on rejette la participation de certains à la vie de la Fédération ?

L’UD des Bouches du Rhône. Depuis l’exclusion de l’Union par la majorité du Conseil Fédéral, le renouvellement quadriennal des DDEN a eu lieu ; l’Union des Bouches-du- Rhône a présenté plus de candidats que la nouvelle Union créée par Le Président de la Fédération. Les résultats du renouvellement des DDEN dans les Bouches-du-Rhône sont indiscutablement un échec pour la Fédération.

En effet l’ancienne Union des DDEN du 13, qui est actuellement en contentieux avec la Fédération, se trouve légitimée par le vote des DDEN et les chiffres sont sans appel :

  • Sur 31 délégations installées dans le département, 23 sont présidées par un adhérent de l’UD DEN13 (dont 10 circonscriptions marseillaises sur 13) ;

  • L’Union 13 enregistre même davantage de DDEN, et davantage de présidences de délégations,

  • La Présidence et la Vice-Présidence des DDEN du département, sont élus par 23 Présidents de Délégation sur 29 votants.

La politique Fédérale, ainsi désavouée n’a eu comme résultats que la perte de légitimité de la Fédération, sans parler du coût financier de l’opération et du risque d’éclatement de notre association.

Sans parler des Alpes de Haute-Provence et de la Haute-Corse qui n’auraient pas payé leurs cotisations à la Fédération… Il est raisonnablement envisageable de penser qu’après ces Unions, d’autres pourraient se voir réserver le même sort.

Aujourd’hui on nous accuse de vouloir saborder la Fédération, mais :

Qui met en difficulté notre représentativité ?

Qui pousse les DDEN à l’extérieur de la Fédération ?

Une leçon que certains devraient retenir pour la suite.

Je terminerai en précisant que nos Unions sont en réflexion sur l’avenir de notre Fédération

__________

(1) ((Congrès Obernai 2021 8 Unions : Ile et Vilaine ( 35), 38( Isère), Maine et Loire ( 49), Rhône( 69), Paris ( 75), Deux Sèvres( 79), Vienne( 86), Territoire de Belfort ( 90)

Les candidatures au Conseil fédéral

Pour la première fois de mémoire de DDEN en activité depuis des décennies, des candidatures au renouvellement du Conseil Fédéral, déposées conformément aux statuts qui régissent notre association, ont été rejetées au seul motif qu’elles émanent d’Unions ayant osé s’interroger en juillet dernier en toute transparence sur les modalités d’organisation du présent Congrès.

C’est un grave précédent.

Pour les Unions co-rédactrices de cette intervention, une ligne rouge a été franchie.

Qu’en pensent les autres Congressistes ?

Les délégués des UNIONS 35, 38, 49, 69, 75, 79, 86, 90 , appellent les délégués de ce Congrès à voter pour les candidatures parfaitement valides de :

Patrick ANCILLON

Michel BENOIST

Brigitte BERTHET

Guy BRUNET

Jacques MANCEAU

Texte Congrès

Depuis 2017 nous assistons à une hémorragie des délégués départementaux, et des adhérents, et le renouvellement quadriennal de 2021 semble aggraver ce phénomène.

En effet nous étions en 2017 : 17 000 adhérents

Nous sommes aujourd’hui 8 000 adhérents soit la moitié en moins en 5 ans.

Au-delà du fonctionnement de notre association et de son Congrès annuel où nous devons faire vivre notre institution sur un plan administratif, il n y a aucun sujet sur la prospective de la Fédération.


En effet :

  • Quelles sont les actions lancées par la Fédération afin de rendre attractive notre association ?

  • Comment fidéliser les adhérents par le sens de nos actions ?

  • Comment faire entendre la voix des Délégués des Unions qui sont au quotidien sur le terrain ?

Intervention au Congrès

Les associations de la jeunesse et d’éducation populaire interviennent collégialement sur bon nombre de dossiers ayant trait à cette jeunesse et à son éducation.

Les positions de chacun particulièrement en ce qui concerne la laïcité peuvent certes diverger légèrement mais c’est ce que l’on nomme la liberté d’expression.

Pour autant cela n’empêche en rien des actions collectives sur les principes essentiels, ou du moins cela ne devrait pas être.

Or, la position du Président actuel complique les collaborations, et nous éloigne de nos grands partenaires naturels tels que : la FCPE, la Ligue de l’enseignement et l’OCCE, etc…

En conséquence lors du dernier communiqué du CNAL sur « Les états généraux de la laïcité », la Fédération des DDEN est absente des signataires.

Dans ces conditions, comment faire rayonner l’Ecole de la République, qui accueille en son sein nombre de militants de ces organisations, militants avec lesquels nous partageons l’essentiel  à savoir :

  • L’intérêt des enfants

  • La laïcité à l’école

Point de vue

Lors du congrès d’Obernai j’ai malheureusement constaté que la direction de la Fédération (nationale) ne voulait pas entendre la demande de huit unions départementales pour une autre gouvernance de la fédération. J’ai pu voir que plutôt que le dialogue, la direction fédérale préférait les mensonges, les attaques personnelles, voire la diffamation en direction des responsables de ces 8 unions.  J’ai constaté les menaces, les exclusions de « ceux qui ne rentraient pas dans le rang ».

La politique actuelle de la fédération conduit à une impasse et à son affaiblissement. Perte de crédibilité, isolement, fracture interne, autoritarisme, …  Rejet de l’autre, non-respect de la différence, bref à l’opposé de ce que nous disons aux élèves dans les écoles. Devant l’impossibilité de faire évoluer les choses, l’école et les enfants n’étant plus au cœur des préoccupations de la direction nationale, j’ai préféré démissionner de mes missions de DDEN et donc de la présidence de l’Union de l’Isère.

Je suis prêt à reprendre cette mission, soit dans le cadre d’une autre Fédération de DDEN, soit dans la Fédération actuelle si une autre gouvernance était mise en place, au service de l’Ecole, des enfants et des unions départementales, sans exclusion de ceux qui ne pensent pas comme le veut le Président.

Patrick Ancillon, ancien DDEN, ancien Président de l’Union de l’Isère

Proposition/Réflexion suite au Congrès d’Obernai, pour une démarche constructive vers un collectif national d’associations et d’Unions de DDEN.

Proposition de l’Union de la Vienne

Rappel :

Après le congrès de 2017, un représentant de notre Union, Conseiller Fédéral, a été élu Secrétaire Général. A travers lui, nous avons découvert un fonctionnement fédéral basé sur la confrontation et le rapport de force.

Au fur et à mesure nous avons mesuré la difficulté de faire juste entendre des divergences voire-même simplement des nuances. L’échange et le travail collectif, démocratique que nous souhaitons n’est pas là ! Nos questions envoyées par écrit, n’ont jamais obtenu de réponses alors que nous proposions un débat.

Est arrivé, après une année où, sous prétexte de la Covid, l’Assemblée Générale (appelée congrès) a été annulée (et non reportée en fait !), le congrès 2021 à Obernai.

Le choix du lieu, l’excentration, la limitation du nombre de participants, le refus de répondre aux différentes questions posées à un Conseil Fédéral sourd à toutes nos sollicitations au point de ne pas accuser réception d’une lettre, nous ont amenés à choisir d’être présents à Obernai.

Dans la Vienne :

  • le CA a donné mission à son président de le représenter à la fois dans le groupe des Unions qui questionnent et au congrès.

  • lors de l’AG du 25/09/2021, par la lecture d’un texte qui leur a été ensuite adressé, la situation a été présentée à l’ensemble des DDEN. Ils ont manifesté leur désir d’être tenus informés de l’évolution de la situation et donc de nos propositions.

  • le CA a acté et soutenu le projet de présence de 3 administrateurs auprès du Président à Obernai pour informer, entrer en contact avec les autres unions puis lui faire retour.

Nous devons préciser quelle a été notre réflexion cette dernière année :

A la lecture les textes, il apparait une incohérence :

  • Le code de l’éducation ne donne pas de cadre clair d’organisation ni aucun moyen aux DDEN pour exercer leur mission, laissant ainsi libre cours à l’interprétation.

  • La délégation constituée de tous les DDEN n’est pas une structure loi 1901 qui autorise une gestion et ne peut aller au-delà du département. C’est le niveau administratif

  • La Fédération (loi 1901) est née pour représenter les DDEN adhérents. C’est le niveau associatif.

Habituellement des associations naissent avec un projet souvent de proximité puis l’élargissent et créent des associations interdépartementales, régionales ou nationales ou des fédérations, ces structures prennent appui sur les structures d’origine. Pour les DDEN, les Unions sont nées de la Fédération comme des soutiens nécessaires à son existence. Ce ne sont pas des équipes qui se sont fédérées dans un lien horizontal. Ce qui peut répondre à nos questionnements sur un fonctionnement pyramidal.

Avant le congrès, nous avons reçu la circulaire 55-2021, préparant ainsi un conflit :

A trois jours d’un Congrès, reporté depuis un an et demi et qui va se dérouler en présence restreinte (un seul délégué par union), dans un contexte de pandémie, après un renouvellement quadriennal où le nombre de DDEN a chuté de manière spectaculaire sur l’ensemble du territoire et par conséquent le nombre d’adhérents (contrairement à la Vienne) les Conseillers Fédéraux choisissent de lancer une procédure judiciaire, donc coûteuse, NON pour défendre l’école publique laïque et les enfants mais pour défendre leur réputation ou plus exactement la réputation de leur président contre une publication : « le délégué laïque » qui émanerait de quelques DDEN contestataires adhérents par ailleurs à La Libre Pensée. Qui connaitrait l’existence de cette publication si le président lui-même n’en faisait pas publicité dans ses propres communications ? A quoi joue-t-il ? A quoi cela lui sert-il ?

A Obernai :

Le vendredi matin, tous les représentants présents, des huit unions, qu’ils soient participants directs au Congrès ou accompagnateurs, ont défini une position commune :

  • organiser la prise de parole entre les délégués participant au congrès pour utiliser au mieux le temps qui pourra leur être accordé.

  • écrire ensemble les interventions qui seront lues en séance.

  • retirer tout vocabulaire qui pourrait apparaitre violent et ainsi éviter de donner des raisons de nous mettre en cause.

  • tenir sa place toute sa place, rien que sa place, éviter l’affrontement mais ne pas accepter d’être bâillonné.

  • se soutenir pour que, malgré la violence des propos que tous ont déjà pu expérimenter, chacun reste dans une prise de parole claire et sans excès de langage.

Cette position a été tenue malgré les mises en cause scandaleuses essentiellement sur la forme. Comment peut-on parler de médiation, de bienveillance, de démocratie quand on interdit à l’autre d’exister et qu’on emploie à son égard un vocabulaire outrancier, violent, injurieux ?

Pour les accompagnateurs, ils se sont chargés d’informer, en distribuant des documents aux congressistes à leur arrivée. Afin de ne pas être accusés de perturber les travaux, il a été décidé que les accompagnateurs de rentreraient pas sur le site, ce qui fut le cas. Néanmoins, cette action a été vilipendée à la tribune.

Malgré cette attitude apaisée de notre part, certains conseillers fédéraux sont venus « poser des questions » qui en fait ont été des affirmations contre nous, refusant de nous écouter et nous certifiant que nous étions des comparses du « délégué laïque ».

D’autres, arrivant en voiture, ont foncé sur nous avec la ferme intention de ne pas s’arrêter. Par sécurité, nous nous sommes retirés au dernier moment.

Enfin un nouveau DDEN de l’Orne, photographe ami du président, selon ses dires, est venu nous prendre en photo devant l’entrée. Nous lui avons indiqué notre ferme opposition à la publication de ces photos prises sans notre accord (droit à l’image).

Heureusement le grand nombre a reçu nos documents et l’échange a eu lieu avec certains.

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A l’ouverture du congrès, les accompagnateurs qui ne pouvaient aller au-delà, se sont retrouvés pour réfléchir et travailler sur l’avenir de ce groupe.

Déjà, des statuts pour une « nouvelle fédération » avaient été proposés par le président de l’Isère. Ce document nous a servi de base de réflexion.

Nous avons d’abord lu et modifié cette proposition de statuts et au fur et à mesure il nous est apparu évidement que nous abordions les choses dans le mauvais sens : nous étions en train d’envisager une fédération bis en opposition puisque partant de l’existant, or il nous semble qu’une démarche « contre » est viciée de fait puisque réactive et non productive, nous devons nous engager sur un projet que nous allons créer à partir de notre conception de la fonction de DDEN et de notre conception du travail collectif dans un cadre démocratique. Créer POUR et non CONTRE.

Nous avons d’abord porté notre regard sur ce que nous connaissons et qui ne nous convient pas avant d’envisager l’avenir :

  • la fédération existe, nous y adhérons. En sortir minoritaire est-ce une bonne chose ?

  • laisser la main à ceux qui nous refusent la parole, est-ce efficient ? les présidents passent et la fédération reste et elle nous appartient autant qu’à ceux qui sont actuellement en responsabilité.

  • la fédération a été constituée pour représenter tous les DDEN, puis les Unions sont nées pour faire vivre la fédération, ce qui est inverse à ce qui se fait habituellement où des associations, dont le but est proche, se fédèrent pour être mieux entendues.

  • en réalité, aujourd’hui nombre de DDEN n’adhérent pas à la fédération, ils sont seuls.

Partant de notre besoin de nous retrouver pour des échanges d’analyses, de pratiques afin d’être porteur de propositions pour l’école, nous proposons la création d’un Collectif National d’associations et/ou d’Unions ainsi que des DDEN esseulés dans leur territoire avec pour buts :

  • Défendre l’école de la République publique, laïque

  • Créer du lien entre les Associations et Unions au service de l’école et des enfants

  • Soutenir les DDEN, où qu’ils soient, dans leur fonction en l’enrichissant par le partage de nos réflexions.

  • Proposer des actions (échanges entre départements, réflexion sur une préoccupation partagée, etc…)

Pour la rédaction des statuts de ce Collectif, nous proposons de partir, non des statuts de la fédération, mais des statuts type proposés par Légifrance en prenant conseil auprès d’un juriste.

Il s’agirait d’un collectif d’unions, (même si nous pouvons accepter des adhésions individuelles pour ceux qui sont dans des départements où ils se trouvent seuls), donc l’adhésion serait une adhésion d’unions. L’adhésion pourrait être fixée par paliers selon nombre d’adhérents à l’union.

L’organisation serait horizontale avec une présidence tournante, évitant ainsi la prise de pouvoir d’individus. La communication par téléphone, mail et visioconférence serait privilégiée pour des questions financières même s’il faut envisager des rencontres qui renforcent les liens, rencontres qui dans la proximité n’exclut évidemment pas les DDEN hors CA.

Doit-on choisir entre fédération et association d’unions ?

A notre sens non. Nous ne sommes pas sur le même « créneau ». Pour nous, rester adhérent de la fédération permet de garder le lien avec les autres, d’être là lorsque d’autres prendront conscience du système d’emprise qui est à l’œuvre et pour chacun il faut du temps. Nous tous avons décrypté le fonctionnement actuel chacun à notre rythme, en fonction de nos expériences, de nos engagements du moment, de l’organisation de notre union… A Obernai, nous avons manifesté nos inquiétudes sans agressivité, nous avons échangé autant que possible. Laissons maintenant le temps faire son œuvre. Rester, pour l’instant, dans la Fédération nous apparait nécessaire, en veillant à refuser le conflit qui ne fait qu’alimenter le délire paranoïaque et la création d’affrontements, la volonté d’en découdre. Cela n’est plus notre souci. Nous souhaitons rester attentifs, vigilants. Nous reprendrons parole de manière apaisée, par écrit autant que de besoin lorsqu’un article du « délégué » affirmera une ineptie et cela sans attendre la moindre réponse. Juste rappeler que nous ne démissionnons pas. Nous sommes là mais nous mettrons notre énergie dans un projet positif en créant un collectif d’unions qui se veut un lieu de démocratie et de construction.

Il nous semble utile de rester adhérent de la fédération en restant en retrait et de nous investir dans un travail commun au sein de ce collectif des unions. Mais comme l’adhésion est individuelle, chaque DDEN choisira, bien entendu, de rester ou non adhérent à la fédération.

Texte qui peut servir de point de départ à une construction commune.

Le 16 décembre 2021

Pour l’Union de la Vienne

MJ. COURTOIS avec la collaboration du CA

Pour une Fédération au service des Unions – Contribution d’Unions

Congrès National Obernai 2021

Pourquoi en sommes-nous arrivés à une situation où de nombreux DDEN contestent aujourd’hui le mode de fonctionnement de notre Fédération.

Une politique fédérale :

  • Qui ne correspond plus à ce que nous souhaitons ni à ce qui est souhaitable pour l’Ecole de la République,

  • Qui ne prend plus en charge des points soulevés par les DDEN de terrain : rythme de l’enfant avec une vision plus large sur la vie de l’enfant dans son intégralité (famille, école, activités péri éducatives et autres), états des locaux, effectifs, fusion d’écoles, disparitions d’écoles rurales, poids des Maires dans la gestion des écoles et notamment au travers des subventions et soutiens à projet…,

  • Qui n’est plus que la courroie de transmission d’une pensée unique qui se veut normative.

  • Qui se traduit au sein du Conseil Fédéral par des retraits, « démissions » ou exclusions (deux Secrétaires Généraux, deux Vice-Présidents, un Trésorier, au moins trois Conseillers Fédéraux) sans parler des démissions ou exclusions de Présidents d’Union.

  • Qui rejette certaines Unions : Bouches-du-Rhône, Alpes de Haute-Provence, Haute Corse.

  • Qui rejette, au mépris des statuts, 5 candidatures au Conseil Fédéral au seul prétexte que leurs Unions étaient signataires d’un courrier sur l’organisation du congrès d’Obernai. Ces candidatures présentées par leurs Unions, conformément au Règlement intérieur de la Fédération, ne pouvaient donc qu’être acceptées : ce sont celles de Patrick Ancillon (38), Michel Benoist (79), Brigitte Berthet (69), Guy Brunet (86), Jacques Manceau (49). C’est scandaleux !

Nous suivons avec inquiétude la dérive du fonctionnement actuel qui ne nous fait pas avancer, même aujourd’hui met en danger notre Fédération. Alors que le renouvellement quadriennal s’avère déjà difficile une telle attitude contribue à la démission d’un certain nombre de DDEN et ne favorise pas une dynamique volontariste dans les départements.

Les résultats du renouvellement des DDEN dans les Bouches-du-Rhône sont un échec cuisant de la politique fédérale ; les chiffres sont le signe d’un échec pour le Président; pour l’association que le conseil fédéral a exclue : plus de DDEN, plus de présidences de délégations et surtout la Présidence et la Vice-Présidence des DDEN du département élus par 23 présidents de Délégation sur 29 votants. La politique Fédérale n’a eu comme résultats que l’éclatement et la perte de légitimité de la fédération sans parler du coup financier de l’opération ; argent que l’on aurait pu investir de manière plus constructive. Une leçon pour certains et pour la suite.

Des organisations amies de l’Ecole publique avec lesquelles nous pouvons avoir légitimement des analyses et des positions différentes, sont mises au banc et accusées de ne pas partager les analyses de la Fédération : la Ligue de l’Enseignement, la FCPE, la Fédération Nationale de la Libre Pensée … (cf. notamment la circulaire fédérale n°13/2021). De plus en plus isolée au sein des associations laïques, notre Fédération refuse de fait d’en débattre sereinement et ainsi contribue à créer des dissensions entre les organisations préjudiciables à leur unité d’action.

* * *

Pour un autre fonctionnement de notre Fédération

Nous proposons un fonctionnement dynamique capable de dépasser les désaccords, recherchant le consensus plutôt que l’affrontement systématique ou l’exclusion, respectant les militants et n’ayant pas une visée hégémonique, tout en préservant la neutralité de notre institution, gage de notre légitimité au sein des écoles

Nous devons revenir à un fonctionnement redonnant toute sa place aux initiatives des Unions, mis au service du seul intérêt des enfants, citoyens en devenir, confiés à l’école de la République.

Cette gouvernance doit être recentrée sur :

  • Le respect des statuts et du règlement intérieur.

  • Le lien avec les Unions dans le respect de celles-ci et la non immixtion dans la gestion des Unions sauf à leur demande et pour apporter une aide ; des réunions plus fréquentes des Présidents et Trésoriers départementaux.

  • La volonté de ne pas agir dans la précipitation, prendre le temps de consulter les Unions, réfléchir sur ce qui se passe dans les écoles, répondre aux attentes des Unions sans mettre la pression pour qu’elles adhèrent sans réserve aux choix décidés nationalement.

  • Un véritable échange des informations, y compris critiques, entre la Fédération et les Unions, entre les Unions entre elles, par la mise à disposition de chaque Président de l’ensemble des adresses des Unions. Il est d’ailleurs prévu dans les statuts un travail régional entre Unions qu’il faut dynamiser sur des thématiques de travail communes.

  • L’écoute et le droit d’avoir une autre position, un autre avis sans subir de pressions, sans se faire insulter ou exclure, la capacité à dépasser les désaccords et à rechercher un consensus. Les DDEN sont des rassembleurs et des transmetteurs avant tout.

  • La volonté de rassembler les associations laïques au-delà d’un rassemblement exclusivement « affinitaire ».

Il nous faut aussi nous interroger sur la manière de mieux associer les Unions à la vie de la Fédération ; d’où une réflexion à engager sur les statuts, le règlement intérieur, le Conseil Fédéral, 

Il est indispensable de redéfinir la gouvernance de notre exécutif : notamment la répartition des tâches et des représentations ..,) Le Président ne peut seul exercer la mission de diriger la Fédération, il doit savoir déléguer, savoir s’appuyer sur son équipe y compris pour les déplacements dans les Unions et les représentations…

Un véritable travail d’équipe, basé sur la confiance, le respect, sur une véritable délégation, rendre leur place au secrétaire général, aux vice-présidents ….

Dans un contexte idéologique de moins en moins favorable à l’expression et à la traduction dans les faits de nos valeurs de laïcité, d’humanisme, de fraternité et d’universalité nous nous devons de les réaffirmer par l’exemple et de ne pas céder à l’air du temps ; d’agir toujours dans l’intérêt de l’enfant. Redevenons un pôle d’attractivité, c’est ainsi nous élargirons ainsi notre légitimité et notre représentativité.

Face au constat du déclin du nombre de DDEN, il est nécessaire de rendre plus attractive la fonction de DDEN, d’approfondir notre rôle pour éviter d’être considéré comme des auxiliaires de l’administration, de refuser une fonction qui deviendrait essentiellement para-administrative, et de clarifier pour l’approfondir notre rôle de facilitateur, et de de médiation notamment vis-à-vis des intercommunalités et des mairies.

Nous devons intervenir auprès du Ministère pour faire évoluer le code de l’Education sur notre fonction officielle et faire grandir notre domaine de compétences dans un contexte nouveau où l’école a évolué.

Même si les DDEN sont nommés par les DASEN, ils ne représentent pas l’administration de l’Education Nationale. Il nous faudra réaffirmer cette indépendance, vis-à-vis des syndicats, associations laïques, de parents d’élèves et de l’administration, indépendance qui peut sembler être remise en cause actuellement.

CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’UNION DES DDEN DU MAINE ET LOIRE

27 novembre 2021

ADRESSE

Le CA a entendu le Compte-rendu du Congrès National d’Obernai par le Président Patrick Duyts, Jacques Manceau, Conseiller fédéral depuis 2008 et Michel Landron, en attente d’être entendu par le Congrès National.

Il donne acte du respect du mandat confié par l’Assemblée Générale de l’Union de Maine et Loire du 23 octobre 2021 face à la dérive autoritaire et répressive engagée par le Président Khaldi organisant la normalisation de la Fédération Nationale au mépris de la souveraineté des Unions Départementales sommées d’obéir en tous points aux décisions du Conseil fédéral.

Le CA constate et dénonce le rejet de toutes les demandes formulées explicitement par l’Union 49 et 7 Unions départementales pour le respect des statuts et du règlement intérieur, la réintégration des candidatures validées par leurs CA au Conseil fédéral arbitrairement rejetées, la publication des lettres des 8 Unions, le droit de réponse pour toute Union et/ou personne mise en cause par le Président.

Il constate le refus du Président de permettre au 7 DDEN de Sevran, exclus arbitrairement et illégalement de l’Union 93, de recourir au droit d’appel de cette décision devant le Congrès national pourtant explicitement garanti par nos statuts.

Il constate que la décision de la Présidence de dissoudre arbitrairement l’Union des Bouches du Rhône vient d’être très largement désavouée par les DDEN de ce Département qui ont porté la nouvelle UDDEN 13 à la Présidence de 27 circonscriptions contre 6 seulement à l’Union bureaucratiquement installée par le Conseil fédéral sur proposition du Président Eddy Khaldi.

Le CA constate un isolement croissant de notre Fédération vis à vis des associations du mouvement laïque et démocratique dont aucune n’a participé au Congrès pour la première fois depuis des décennies, ainsi qu’une perte d’autorité qui s’est traduite par l’absence de toute représentation des autorités académiques et nationales de l’Éducation Nationale au Congrès.

Le Conseil d’Administration de l’Union des DDEN de Maine et Loire décide de continuer à travailler avec les è Unions Départementales (35, 38, 69, 75, 79, 86, 90), les 3 Unions Départementales placées hors Fédération (04, 13, 20A) et toutes les Unions et DDEN qui veulent éviter la débâcle programmée sous l’autorité de l’actuel Président.

Au service des enfants, futurs citoyens en devenir, les DDEN ont plus que jamais besoin d’une Fédération démocratique basée sur la souveraineté des Unions et de leur indépendance dans l’accomplissement de leurs fonctions et missions en faveur de bonnes conditions de la vie scolaire dans l’École publique et laïque, la seule école de la République.

Angers, le 27 novembre 2021