Lors du congrès d’Obernai j’ai malheureusement constaté que la direction de la Fédération (nationale) ne voulait pas entendre la demande de huit unions départementales pour une autre gouvernance de la fédération. J’ai pu voir que plutôt que le dialogue, la direction fédérale préférait les mensonges, les attaques personnelles, voire la diffamation en direction des responsables de ces 8 unions. J’ai constaté les menaces, les exclusions de « ceux qui ne rentraient pas dans le rang ».
La politique actuelle de la fédération conduit à une impasse et à son affaiblissement. Perte de crédibilité, isolement, fracture interne, autoritarisme, … Rejet de l’autre, non-respect de la différence, bref à l’opposé de ce que nous disons aux élèves dans les écoles. Devant l’impossibilité de faire évoluer les choses, l’école et les enfants n’étant plus au cœur des préoccupations de la direction nationale, j’ai préféré démissionner de mes missions de DDEN et donc de la présidence de l’Union de l’Isère.
Je suis prêt à reprendre cette mission, soit dans le cadre d’une autre Fédération de DDEN, soit dans la Fédération actuelle si une autre gouvernance était mise en place, au service de l’Ecole, des enfants et des unions départementales, sans exclusion de ceux qui ne pensent pas comme le veut le Président.
Patrick Ancillon, ancien DDEN, ancien Président de l’Union de l’Isère