Le congrès a pu se dérouler en format hybride :
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65 Unions présentes
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On nous a annoncé 29 Unions en distanciel (nous n’avons pas pu vérifier la réalité ; sur l’écran on dénombrait au maximum une quinzaine d’unions)
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Et des votes par correspondances (première fois et pas dans nos statuts)
Il est à déplorer que les modalités d’organisation du Congrès en mode hybride n’ai pas été satisfaisante pour ceux en présentiel et ceux en distanciel malgré les efforts et la bonne préparation des DDEN volontaires à la tâche. Les conditions d’écoute des délègues en distanciel furent souvent interrompues. Le décompte des votes souvent difficiles, notamment nous n’avons pas eu connaissance, ni des votes par « correspondance », ni des votes des unions en visioconférence. Nous ne savons d’ailleurs pas si les votes de la nouvelle union de Marseille et des unions d’Alsace-Moselle ont été pris en compte lors des votes sur les rapports d’activité de 2019 et 2020 !
Pour la première fois le congrès s’est tenu en mode vase clos : aucune organisation amie n’était présente; aucune organisation syndicale ; l’Education Nationale n’était pas représentée, ni le Ministère, ni le Rectorat, ni la DSDEN ; aucun Elu, et la mairie d’Obernai était représentée par un adjoint mais pas celui aux affaires scolaires.
A l’extérieur du congrès Jean-Paul Mathieu, Guy Brunet et deux collègues de la Vienne ont distribué deux textes que nous avions préparés (textes en annexe) ; ce qui a permis à Eddy Khaldi de dire que pour la première fois on assistait à « une manifestation à l’entrée du congrès ! ».
Deux collègues de Seine-Saint-Denis qui avaient été exclus de leur Union, avaient demandé à pouvoir s’exprimer devant le congrès ; ils ont vu leur demande rejetée.
En ouverture du Congrès le Président nous a rappelé que les questions et critiques sur l’activité de la Fédération étaient possible au cours du Congrès. Mais rien n’a été à la hauteur de cette annonce. Et en dehors de la commission sur la résolution finale, à laquelle nous avons participé, la question de l’Ecole semblait être très éloignée des préoccupations de la direction de la Fédération. Peu respectueux de ceux qui avaient un regard critique sur la gouvernance de la fédération alors que le questionnement porté par nos 8 Unions n’avait rien d’excessif ou de séditieux.
Lors de l’examen du rapport d’activité de la Fédération, ainsi qu’il est prévu dans les statuts, nos Unions ont pu intervenir. Michel Benoist (Les Deux-Sèvres) est intervenu sur nos relations avec les associations de la jeunesse et d’éducation populaire, Pierre Vallat (Vienne) sur le rejet de nos candidatures au Conseil fédéral, Brigitte Berthet (Rhône) sur la capacité de la Fédération à retrouver son attractivité, Patrick Ancillon (Isère) sur la gouvernance de la Fédération. (voir ces interventions en annexe)
Lors de cette séance sur le rapport d’activité de la Fédération, le Conseil Fédéral, par la voie de conseillers fédéraux, des « membres d’honneur » ou d’unions acquises au Président, a présenté des textes à charge contre les représentants de nos Unions, contre Jean-Paul Mathieu et Guy Brunet, contre le « délégué laïque » ; en ne répondant pas à nos interrogations, mais en faisant volontairement l’amalgame entre Libre pensée, délégué laïque et nous.
On a assisté à des attaques personnelles, que tous les délégués ont pu entendre, qui n’avaient rien à voir avec la thématique de travail sur le rapport d’activité, ce que personne au Conseil Fédéral n’a signalé, ni interrompu, alors même que des coupures de prises de paroles l’ont été en séance pour moins que ça. Des attaques ciblées contre Jacques Remer de Paris, Brigitte Berthet et Jean-Paul Mathieu du Rhône et Patrick Ancillon de l’Isère : Groupuscule hétéroclite, 8 délégués qui ne parlaient qu’en leur nom, meneur, ambitieuse, … et calomnies inadmissibles à l’encontre de JP Mathieu et Brigitte Berthet.
Nous avons rappelé que, ce qu’il appelait un groupuscule, représentait plus de 1 300 DDEN sur les 8 000 de la Fédération et que nous étions tous mandatés par nos Unions. Depuis 2017 nous assistons à une hémorragie des délégués départementaux et des adhérents et le renouvellement quadriennal de 2021 semble avoir aggravé ce phénomène. En effet nous étions 17 000 adhérents en 2017 et sommes aujourd’hui 8 000 adhérents, soit la moitié moins en 5 ans.
A une question d’une déléguée d’une autre Union sur la justification du rejet de nos candidatures par le Conseil fédéral, le Président a répondu qu’il n’avait pas à se justifier !
En réponse à une partie de l’intervention de Patrick Ancillon qui donnait connaissance du Procès-verbal officiel des résultats de l’élection de la Présidente des Bouches-du-Rhône, le représentant de l’Union nouvellement créée des Bouches-du-Rhône, Monsieur Mimran, a dans son intervention, afin de justifier ces résultats, évoqué « des complicités administratives internes ! » ayant permis le résultat des élections tel que nous le connaissons aujourd’hui et n’étant pas le reflet de la réalité de terrain.
Nous avons voté contre :
⁕ L’ordre du jour en ouverture,
⁕ Le rapport d’activité,
⁕ Les deux exercices financiers de 2019, 2020 et le projet de budget 2021.
Nous nous sommes abstenus sur le quitus au trésorier.
A noter qu’à plusieurs reprises lors des votes, des Unions se sont abstenues voire ont voté contre.
Compte tenu des propos de dénigrements que leurs membres ont pu entendre à leur égard l’après-midi : J Remer, P Ancillon, B Berthet, les 8 Unions n’ont pas assisté à la soirée festive du samedi soir
Commission d’élaboration de la résolution générale et de la motion : nous avons pu y participer (les représentants des UNIONS de Belfort, Isère, Deux sèvres, Vienne et du Rhône) .Nous avons pu faire modifier certaines mentions du texte original qui nous était proposé aussi bien afin de fluidifier la forme et s’attacher à clarifier certains enjeux en les priorisant, afin que le message puisse être audible de l’extérieur de notre Fédération par tous nos partenaires. En participant aux débats sur la résolution générale, nous avons pu témoigner de notre attachement aux idéaux de l’école publique laïque et aux valeurs Républicaines afin que le texte définitif prennent en compte certains rajouts et modifications en total respect des uns et des autres au cours des débats.
Nous sommes restés matin du dimanche matin en ayant bien émargée les trois jours. Certains d’entre nous sont partis à 10h et n’ont donc pas voté la résolution, même s’ils avaient contribuée à sa reformulation, ce qui est l’essentiel.
Des DDEN